Virée dans les Alpes de Hte Provence

Finalement, notre départ a été avancé, ayant quasiment terminé le repiquage des oignons hier soir, il nous est resté une heure de travaux ce matin! Un petit apéro avec l'équipe chez les patrons, après quoi nous avons pris la route après une petite sieste. Cinq heures de trajet pour nous rendre à Gréoux les Bains, dans les Alpes de Haute Provence. Notre destination est le lac de Ste Croix que Thierry souhaite me faire découvrir, mais ayant bien roulé, et trouvant le coin sympa, surplombant le lac d'Esparron, nous avons décidé d'y passer la nuit.

(Voir photographies plus bas).

Sur la photo ci-dessous, vous pouvez apercevoir la différence des deux champs cultivés, celui de gauche, les oignons sont debouts, après deux jours d'arrosage. Les journalistes par hélicoptères se feront une joie de faire des photos d'ici un mois. La récolte aura lieu en août, soit neuf semaines après le repiquage. Les patrons souhaitaient que nous revenions pour la récolte, mais nous ne serons pas dispos, ayant signés nos contrats. Ils souhaitent donc que nous revenions l'an prochain...nous verrons bien d'ici là mais info à retenir au cas où! Après la récolte, la mise en caisse, dans des hangars, sèchage pendant deux jours, puis entreposée dans des chambres froides avant d'être vendue (environ cent tonnes) entre décembre et janvier. Puis en février, ce sont les semis, en avril, un mois tranquille, et en mai, donc le repiquage. (Partie du travail la plus pénible selon les patrons qui exercent ce métier d'agriculteur de génération en génération). Juin et  juillet sont plus calmes, avec désherbants et arrosage.

 

 

Il a été agréable de travailler pour des patrons si sympas, et de bosser dans de bonnes conditions (esprit d'équipe, soleil, grand air, rivière, nature, goûters offerts, (la pause n'a pas été décomptée de nos heures effectuées comme dit au départ, car ils ont été contents du travail fourni)! Terminant parfois à dix neuf heures trente. (Lorsque l'on commence un champ, on le termine).Pour l'organisation de l'arrosage. Nous avons eu droit au champagne, et ils nous ont proposés de stationner la voiture dans leur hangard durant un mois que nous serons en vadrouille! Nous la récupèrerons donc fin juin, comme ce sera sur notre route pour nous rendre à Florac en Lozère.

Travail en bordure de rivière...

Ou comment se rafraîchir pendant la pause...

 

Nous retiendrons notre squatte à l'ombre et paisible, en mémoire en cas de nouveau séjour! Un matin, nous avons eu une visite peu commune, pour mon plus grand plaisir, restée le sourire aux lèvres en voyant le spectacle qui dura qu'un bref instant, mais... Il suffit de peu...!... 

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Point de vue à quelques minutes du "Squatte"

Ballade à Le Vigan (village commun mais alentours bien sympathiques)

 

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Nous sommes donc arrivés au village de l'Esparron, après avoir pris les grands axes soit Nîmes, Arles, Salon de Provence, Aix en Provence, (Par la nationale), mais pas d'arrêts, connaissants déjà ces endroits et au vu de toutes ces voitures, cette circulation, et venant de passer trois semaines dans la nature, qu'une envie, éviter la foule et le béton!

 Thierry avait vu il y a un mois, en passant, un panneau indiquant le lac et nous l'avons trouvé (une route qui serpente, qui grimpe puis on redescend! On s'est demandé à un moment si on pouvait accéder aux berges plus on roulait! Suivant notre instinct, pas question de faire demi-tour, et nous avons bien fait d'insister!

 Ce week-end, lac de Ste Croix, puis direction Grand Canyon du Verdon, et ensuite, visite de l'arrière pays niçois dont Thierry me vente la beauté depuis si longtemps!

Nous irons en bord de mer plus tard, pour l'instant désirant

privilégier et prolonger nos séjours dans les terres.

Non mécontents de mettre un terme à nos courbatures! :)

A bientôt

Stéphanie